Charte
Beta.gouv inaugure une nouvelle manière de travailler pour le service public. Nos pratiques auto-gestionnaires se fondent sur les valeurs de respect, de confiance et d'autonomie.
Ici, on a le droit…
- de dire « je ne sais pas »
- de demander à ce que quelque chose soit clarifié
- de rester chez soi quand on se sent malade
- de dire qu'on n'a pas compris
- de demander ce que signifient les sigles
- d’oublier des trucs
- de se présenter
- de s’appuyer sur l’équipe
- de demander de l'aide
- de ne pas tout savoir
- d’être silencieux certains jours
- d’autres jours, de parler fort, de rire et de faire des vannes
- de mettre son casque sur les oreilles
- de dire « non » quand on n’a pas le temps
- de faire des erreurs
- de chanter
- de soupirer
- de ne pas consulter ses mails sur son temps libre
- de ne pas consulter ses mails tout le temps au boulot
- de demander sur Slack
- de demander en personne aux collègues
- de s’isoler pour se concentrer
- de donner son avis sur le travail des autres
- de critiquer ce qui nous met mal à l'aise
- d'accepter quand quelqu'un propose du café
- de préférer le thé
- de grignoter
- d'avoir un bureau en désordre
- d'avoir un bureau bien rangé
- de bosser comme on a envie de bosser
- de demander à la hiérarchie de résoudre un problème
- d'avoir un jour sans
- de prendre sa journée
TL;DR : les canaux publics de Slack ne sont pas la machine à café. Moins de 💩 et plus de ❤️
Il faut à mon avis être très précis sur ce que l’on considère comme « déplacé ». Soyons iconoclastes, et n’ayons pas peur de parler de quoi que se soit s’il le faut ; mais restons respectueux des personnes avec qui nous pouvons être amenés à interagir, quoi que l’on pense d’elles, surtout en évitant les invectives, attaques et autres trolls. La censure étant un mécanisme de contrôle social et de la pensée, on risque de perdre notre quintessence rénovatrice et disruptive si l’on n’arrive pas à maîtriser cet enjeu.